Vendredi 13 Octobre à 17h et Samedi 14 Octobre à 20h30
1h 41min / Comédie dramatique, Drame, Comédie De Thomas Lilti
Avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos
SYNOPSIS
C’est la rentrée. Une nouvelle année scolaire au collège qui voit se retrouver Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants engagés et soudés. Ils sont rejoints par Benjamin, jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. A leur contact, il va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure vivante au sein d’une institution pourtant fragilisée.
Changement de registre
Après Hippocrate, Médecin de campagne, Première année et la série Hippocrate, centrés sur l'engagement des soignants, Thomas Lilti s'attaque à la description d'un autre univers, celui de l'enseignement. Le cinéaste précise : "Avec Hippocrate, Médecin de campagne, Première année, une forme de trilogie s’est imposée, presque malgré moi."
"Alors même si la série Hippocrate dont je viens d’achever le tournage de la 1ère partie de la troisième saison, m’a pas mal accaparé, je savais que mon retour au cinéma se ferait autour d’un autre univers que la médecine. Un métier sérieux, film de groupe, narrativement un peu éclaté, ressemble à mes précédents longs métrages car j’aborde la fiction par le réel."
"Mais aussi et surtout par ma volonté de continuer à interroger la question de l’engagement à travers un métier. L’engagement des soignants a été au cœur de mon travail depuis plus de dix ans, j’ai voulu m’intéresser aux enseignants. Comment trouver du sens dans l’exercice d’une profession de plus en plus décriée, paupérisée, déclassée ?"
"Raconter la vie d’un groupe de professeurs dans un collège s’est alors imposé à moi avec le désir de les observer pour mieux comprendre ce qui fait le sel de leur profession. Où puisent-ils leur motivation à enseigner dans cette adversité, dans une institution fragilisée ? Quels élèves ont-ils été ? Quels parents sont-ils devenus ? Qu’en est-il de leur vocation ?"
Se documenter
Comme à son habitude, Thomas Lilti s'est beaucoup documenté sur le milieu qu'il décrit. Avant d’écrire la première ligne de scénario, le cinéaste a lu (et vu) le maximum de documents sur l'enseignement (essentiellement des témoignages) : "Je regarde des émissions de télévision, des journaux télévisés, des magazines de société mais je lis aussi des blogs, des revues, des essais de sociologie… Progressivement je m’immerge dans le sujet. En revanche, je ne m’inspire jamais d’œuvres de fiction."
"Ce long travail préparatoire me permet d’entrevoir progressivement mon terrain de jeu comme si je l’avais connu moi-même. C’est seulement à partir de cet instant que les personnages peuvent naître. Ils sont en général un mélange plus ou moins savant entre ce que je suis, l’acteur ou l’actrice auxquels je pense et des personnages aperçus au cours de mon travail de documentation. Je pense que le réalisme surgit de cette fusion approximative. Et le travail sur le plateau va dans ce sens également."
Un collège "normal"
Thomas Lilti tenait à ancrer son film dans un collège "normal" qu’on ne voit presque plus à la télévision : un établissement de classe moyenne comme il en existe pourtant des centaines avec une population mélangée socialement. Le réalisateur se rappelle : "Mon collège de fiction n’est ni un collège difficile ni un collège d’élite. Je ne voulais pas faire d’Un métier sérieux un film sur une méthode pédagogique particulière mais bel et bien un film sur le métier d’enseignant."
"Me projeter dans ce collège où l’on peut tous s’identifier, c’est toucher à une forme d’universalité. Un métier sérieux n’est pas un film sur le « faire » mais un film sur le « être ». Tourner dans un collège en période scolaire est très compliqué. J’ai donc recréé un collège en réunissant trois lieux différents. Les extérieurs dans un collège à Meudon, les classes dans un collège désaffecté de Vitry-sur-Seine et enfin la salle des profs et l’administration dans un collège à Pantin."
Côté casting
Avec Un métier sérieux, Thomas Lilti a rappelé au casting de nombreux acteurs avec lesquels il a déjà tourné. C'est le cas de François Cluzet, Vincent Lacoste ou encore William Lebghil. Il explique : "C’est comme revoir des amis proches dont on n’a pas eu de nouvelles depuis quelques temps. Cette simple pensée était source de stimulation et d’inspiration lors de l’écriture du script. En les connaissant si bien, cela me permet aussi de mettre beaucoup d’eux dans mes personnages."
"Mais il y a aussi de très nombreux comédiens qui font partie de « ma » famille et que l’on retrouve dans chacun de mes films ou dans la série. Ils sont souvent des personnages secondaires mais ils sont des compagnons de route fidèles. Je pense à Sylvie Lachat, Théo Navarro, Mustapha Abourachid, Michael Perez, Christophe Ntakabanyura, Josée Laprun, Géraldine Schitter, Hubert Myon… D’un film à l’autre, on les retrouve et ils participent grandement à l’atmosphère de mes films."
"Et puis, plus rationnellement, je trouvais qu’il y avait une cohérence dans le fait de réunir mon jeune interne d’Hippocrate, mon Médecin de campagne et mes étudiants de Première année dans une nouvelle histoire. J’avais à cœur ainsi de former un groupe intergénérationnel car cela amenait une dimension universelle au métier. Je voulais montrer que les problématiques d’un prof de 60 ans sont plus proches de celles d’un prof de 25 ans que de celles d’un sexagénaire qui exercerait un autre métier."
Laisser de la place aux acteurs
Pour Un métier sérieux, Thomas Lilti a voulu donner le plus de place possible aux acteurs. Le réalisateur a ainsi opté pour des prises de plus en plus longues sans que les caméras ne coupent : "Il y en a toujours deux. Et je me débrouille pour que tous les acteurs puissent être filmés à tout moment. Mon but est que l’on finisse par oublier le dispositif malgré la lourdeur d’une équipe de cinéma. Le plateau doit demeurer un terrain de jeu pour les acteurs."
"Je me souviens de la séquence du conseil de discipline que je devais tourner en plusieurs petits morceaux mais que j’ai finalement réalisé en une seule et grande séquence comme s’il s’agissait d’un véritable conseil de discipline. Je lançais l’action pour couper 40 minutes plus tard. C’était éprouvant pour les acteurs et les équipes qui évoluaient sans filet et c’était surtout un enfer physiquement pour les perchmans", confie le réalisateur.
Montage et musique
Thomas Lilti a refait équipe avec Gwen Mallauran et Raphaël Sohier, avec lesquels il a travaillé sur la série Hippocrate : "Je ne suis pas un grand adepte du travail long et solitaire de la salle de montage. Cela peut vite être mortifère. J’aime le travail en équipe. Et j’aime retrouver cette énergie dans la salle de montage. La fierté d’avoir réussi à plusieurs compte beaucoup pour moi."
"Quant à la musique, je suis passé par de nombreuses étapes différentes. J’ai même envisagé un temps l’absence totale de musique. Progressivement, j’ai ramené des titres existants qui sont finalement quasiment tous restés. Et Jonathan Morali, avec qui je travaille pour la première fois, a composé plusieurs morceaux qui créent une unité singulière à l’ensemble."
"Pour finir, j’ai mis du temps à trouver un morceau pour la fin du film. Puis j’ai repensé à une reprise du Temps du muguet qu’avait concocté le musicien Sylvain Ohrel pour Première année. Cette chanson était chantée par Vincent et William dans le film mais la scène avait été coupé au montage. Soudainement, elle m’a semblé prendre tout son sens dans Un métier sérieux."
Le Parisien par La Rédaction - À travers des personnages très attachants, Thomas Lilti livre un magnifique hommage au métier de professeur de collège et un très beau film, très rythmé, drôle et plein d’humanité.
20 Minutes par Caroline Vié - Le film est marqué par le mélange d’humour et de tendresse qui font le charme du travail de Thomas Lilti.
CNews par La rédaction - Une comédie dramatique pleine d’humanité sur les défis d’une profession fragilisée, que le cinéaste affectionne depuis longtemps.
CinemaTeaser par Renan Cros - Elliptique, politique et émouvant. On avait jamais filmé les profs comme ça.
Ecran Large par Antoine Desrues - Fuyant toute binarité, "Un métier sérieux" jouit une nouvelle fois du talent de Thomas Lilti pour la nuance. Sa peinture de l’Éducation nationale n’est pas sans espoir, mais elle adapte sa mise en scène à un système au bout du rouleau, et à un engagement social des professeurs bien trop pris pour acquis. Un film essentiel.
Elle par Anna Nobili - Une galerie de portraits touchants et souvent drôles.
Femme Actuelle par La Rédaction - Tantôt drôle ou inquiétant... Mais toujours juste.
Franceinfo Culture par Laurence Houot - En croquant les petits moments du quotidien, les incongruités du système mais aussi les grands enjeux de ce lieu d'apprentissage, Thomas Lilti réussit dans un savant mélange de drôlerie et de gravité, avec un casting de rêve, un portrait juste de ce "métier sérieux", souvent méprisé ou montré au cinéma de manière caricaturale.
L'Humanité par Sophie Joubert - Un film qui fait du bien.
L'Obs par Jérôme Garcin - Ce sont notamment Pierre (François Cluzet), Meriem (Adèle Exarchopoulos), Fouad (William Lebghil) et Sandrine (Louise Bourgoin). Parfois, ils éprouvent des doutes, font des erreurs, sont sujets à la lassitude, mais c’est toujours la passion de transmettre qui l’emporte. « Un métier sérieux », où les enseignants paraissent les cousins des soignants, aurait dû s’intituler « Un beau sacerdoce ».
Le Figaro par Eric Neuhoff - Dans son nouveau film plein de notes faussement anodines, le cinéaste évite les clichés et touche juste.
Le Point par Jean-Luc Wachthausen - Le réalisateur a l’art de saisir aussi le tourbillon d’une année scolaire, de la rentrée de septembre aux vacances d’été. Un beau film.
Les Echos par Olivier De Bruyn - Thomas Lilti met en scène des enseignants qui, dans un collège ordinaire, continuent de croire en leur mission malgré les difficultés. Mention bien.
Marianne par Olivier De Bruyn - Résultat : un film qui dit non à la sinistrose ambiante et honore, avec une grande délicatesse, les petits soldats de la transmission du savoir.
Ouest France par Pascale Vergereau - Après les soignants, cette incursion dans le monde des enseignants est tout aussi profondément humaine.
Paris Match par Fabrice Leclerc - Un savant mélange de réalisme et de romanesque. Un art précis et populaire, qui offre à ses acteurs des personnages sans clichés.
Positif par Éric Derobert - Un film attachant par ses situations et l’implication de ses acteurs.
Télé 2 semaines par Alexandra Ayo Barro - Thomas Lilti signe un film superbe et dévoile un Vincent Lacoste touchant en enseignant d'abord timoré, auquel il est difficile de ne pas s'attacher.
Télé 7 Jours par Isabelle Magnier - Pleine d’humanité et d’une tendresse inattendue, cette comédie chorale nous fait vivre, entre légèreté et gravité, le quotidien d’une équipe d’enseignants soudés par l’amitié.
Télé Loisirs par Alexandra Ayo Barro - Après notamment "Hippocrate" et "Première année", le réalisateur Thomas Lilti signe cette fois encore un film superbe.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon - Les hauts, les bas, mais surtout beaucoup de hauts pour une bande de professeurs dans un collège de la région parisienne. Une nouvelle fois, Thomas Lilti confirme son grand talent de metteur en scène des métiers de l’humain.
La Croix par Corinne Renou-Nativel - Thomas Lilti signe un portrait de groupe juste, où il aborde les difficultés du métier sur fond de dégradation budgétaire. Sage, sa chronique douce-amère d’une année scolaire balaie les coups de blues, les grands bonheurs et les dérapages.
Le Monde par M. D - Dans ce film grand public juste et sensible, on retrouve Vincent Lacoste en contractuel projeté pour la première fois sur l’estrade d’une classe de mathématiques, François Cluzet en vieux briscard de l’histoire-géo, William Lebghil en prof d’anglais décontracté, Louise Bourgoin en prof de physique-chimie inflexible…
Libération par Camille Nevers - Le réalisateur signe un film choral, avec Vincent Lacoste, François Cluzet et Adèle Exarchopoulos, sur le corps enseignant d’un collège
L'avis du projectionniste
Une tranche de vie réaliste et amusante dans un collège avec des profs qui ressemblent à la vraie vie . C’est bien interprété et c’est un joli moment de cinéma pour tous.