Samedi 22 Février à 14h30
Synopsis
Un chat se réveille dans un univers envahi par l’eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux. Mais s’entendre avec eux s’avère un défi encore plus grand que de surmonter sa peur de l'eau ! Tous devront désormais apprendre à surmonter leurs différences et à s’adapter au nouveau monde qui s’impose à eux.
Cannes 2024
Ce film est présenté en sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes 2024.
L’appel de la nature
Away, le premier long-métrage de Gints Zilbalodis et Flow ont en commun les animaux et la nature. Celle-ci n'est d'ailleurs pas seulement un simple décor, mais presque un personnage à part entière.
Transfrontaliers
Flow est une co-production entre trois pays, la Lettonie, la France et la Belgique.
Inspirations
Le cinéma de Gints Zilbalodis est influencé par Kubrick, Hitchock, mais aussi Alfonso Cuaron et les premiers films de Paul Thomas Anderson. Bien sûr, il se dit également très imprégné par le maître de l’animation asiatique, Miyazaki.
Jolis prémisses
L'un des premiers courts-métrages de Gints Zilbalodis, Aqua, est une ébauche de Flow, l’histoire d’un chat qui a peur de l’eau.
Un long chemin
La création de Flow a mis en tout cinq ans et demi, soit deux fois plus que son précédent long-métrage, Away.
La relève de l’animation
Si quelques tests ont été réalisés en Lettonie et en Belgique, Flow a été conçu majoritairement en France par une équipe de très jeunes animateurs, emmenée par Léo Silly Pélissier.
Sur ordinateur
Flow a été créé par le logiciel Blender d’après les dessins de Gints Zilbalodis et des animateurs. Un logiciel entièrement gratuit, ce qui a réduit considérablement le budget du film.
Sur tous les fronts
Si Gints Zilbalodis a pu faire une formation artistique au lycée, il s’est surtout initié au cinéma grâce à des vidéos sur Youtube pour y apprendre les techniques d’animation et la manière de manier une caméra. La plupart du temps, il est seul aux manettes, comme il le confie :
"Chacun de ces courts métrages m’a aidé à apprendre de nouvelles techniques, et à chaque fois, le suivant était plus abouti. J’ai énormément appris aussi en réalisant mon premier long métrage, Away, dont je suis fier, car il est presque 'mon film de fin d’études', mon diplôme non officiel, pour ainsi dire […] moto. Ce sont ces petites astuces qui m’ont permis de le finaliser seul, exactement comme lorsqu’un jeune réalisateur de films en prises de vues réelles situe l’action de son histoire dans sa ville natale, fait jouer ses amis et tourne la plupart des scènes dans la maison de ses parents !"
Toutefois, sur Flow, c’est la première fois qu’il fait appel à une plus grosse équipe.
Le silence est d’or
C’est une habitude depuis son premier court-métrage, Rush (2010), Gints Zilbalodis n’utilise jamais de dialogues, privilégiant davantage la narration visuelle. Flow ne déroge pas à la règle, même si le cinéaste ne s’interdit pas d’en ajouter dans ses futurs longs-métrages.
Tout le monde il est beau
Le réalisateur n'a jamais souhaité créer de personnages de méchants, contrairement à de nombreux films d’animation. Dans Flow, l’obstacle premier des animaux, c’est d’abord l’inondation qui dévaste les paysages naturels. Mais ensuite, les personnages semblent apprivoiser l’environnement submergé, et en viennent à l’apprivoiser.
En mode La Fontaine
Les animaux de Flow comme le chat, le chien ou le lémurien représentent les qualités et les défauts des êtres humains. Par exemple, à travers le lémurien et sa folie de collectionner les objets, Gints Zilbalodis en profite pour faire une satire du consumérisme.
Dernières Nouvelles d'Alsace par Nathalie Chifflet - Le chat et ses compagnons sont magnifiés par chaque image, d’une beauté formelle éclatante : la mise en scène sophistiquée, les mouvements de caméra minutieux, les contrastes de lumière finement sculptés composent des tableaux vivants.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet - Une odyssée hypnotique et envoûtante, enchanteresse et mystérieuse.
Le Parisien par Renaud Baronian - Un film choc sans personnages humains et sans dialogues : du jamais-vu.
Les Echos par Adrien Gombeaud - Le cinéaste letton signe un film d'animation virtuose et, à travers des bêtes, un portrait de notre humanité.
Marianne par Olivier De Bruyn - Un film d’animation sublime.
Télé 2 semaines par Sébastien Ors - De toute beauté, la fable animalière fascine autant qu'elle interroge : ne serait-ce pas l'humanité qui part à la dérive ?
Télérama par Cécile Mury - Un choc esthétique et une ode hypnotique à la nature.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon - Tout simplement un film d’animation somptueux qui renouvelle totalement le genre.
CinemaTeaser par Perrine Quennesson - Un deuxième film sensoriel et poignant sur l’apprentissage du collectif.
Culturopoing.com par Frédérique Lambert - "Flow" n’est pas seulement une expérience visuelle, technique et animaliste unique, c'est aussi un voyage auditif, qui permet de ressentir les matières, textures, densités, écoulements de la nature et entendre les chants, cris et bruits des animaux.
Diverto par La Rédaction - Un moment d’ultime poésie, mêlant subtilement les rires et les larmes.
L'Obs par Xavier Leherpeur - Une fresque majestueuse et épique.
La Croix par Stéphane Dreyfus - Une incroyable odyssée animée.
Le Figaro par Olivier Delcroix - Onirique, imaginatif, toujours en mouvement, voici un film d’animation d’un nouveau genre. Flow s’apparente en effet à une expérience sensorielle inédite. Comment ne pas s’émerveiller devant le second film d’animation du jeune Letton Gints Zilbalodis (Ailleurs) ?
Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche - Un joyau de pureté et de délicatesse.
Le Point par La Rédaction - Le résultat est une épopée bluffante qui méritait amplement sa sélection au dernier Festival de Cannes, dans la sélection Un certain regard.
Les Fiches du Cinéma par Guillaume Ange - Le film touche à l’universel en même temps qu’il questionne notre capacité à faire face à la catastrophe climatique à venir.
Paris Match par Fabrice Leclerc - Ce deuxième long-métrage du Letton Gints Zilbalodis vaut tous les grands discours, tant il a l’intelligence du cœur. Magnifique.